JOUR 1 (16/02) – SOIRÉE DE BIENVENUE : Politiques, images and carnavals, une histoire d’amour ?

TRANSFO en partenariat avec le Quai 10, Argos, La Distributrice, Corpus Film Production

LIEU : Quai 10 / 10, Quai Arthur Rimbaud à 6000 Charleroi

  • 18-18.30 : Discours d’accueil
  • 18.30-20.30 : Projection de documentaires sur des carnavals contemporains :
  • TO EACH HIS OWN MASK (40') de Tina GUNS (2017)    
    Un essai expérimental d’une artiste gantoise questionnant le rapport des stratégies carnavalesques de la contestation aux rituels du carnaval, leur cycle et leur illusion de désordre. Basé sur la confrontation d’images d’archives ou actuelles disparates, "To Each His Own Mask" est construit tel un triptyque symphonique dont l’esthétisme audiovisuel extrême n’a d’égal que sa grande puissance d’évocation. Un travail artistique subjuguant où le carnaval, peu importe lequel, est interrogé dans son essence même.   

     
  • ALORS, ILS POURRONT REVENIR (16') de Lou GALOPA (2013)       
    Pour marquer la fin du lieu de concert "La Compilothèque" situé au bord du canal à Bruxelles l'artiste Julien Celdran en collaboration avec Rosalie Stevens membre de la compilothèque ont proposé un carnaval sauvage. Après deux mois de fabrication, de majestueux masques incarnant le désordre, les puissances vitales et la fête ont déambulé à travers la ville.       

     
  • NAN LAKOU KANAVAL (7') de Kaveh NABATIAN (2014)
    Un voyage au cœur de l’apocalyptique carnaval haïtien basé sur un texte du jeune poète Gabriel Wood Jerry, tourné en 16mm par des étudiants et leur prof du Ciné Institute à Jacmel en Haïti. Un film expérimental proprement habité par l’esprit d’un carnaval aux réminiscences vaudou.

     
  • VOUKOUM (52') de François PERLIER (2012)       
    En créole guadeloupéen, le voukoum signifie le tumulte et la révolte, un mouvement massif et bruyant, un désordre provoqué sciemment pour provoquer l’éveil politique et artistique des gens de la rue, des vyé nèg ("vieux nègres"). C’est aussi le nom choisi par les membres du mouvement culturel implanté depuis le début des années 80 dans le quartier populaire du "Bas du bourg" à Basse Terre, en Guadeloupe : Mouveman Kiltirel Voukoum. Au local, une école abandonnée, les jeunes du quartier retrouvent les anciens pour préparer ensemble les costumes, ajuster le répertoire, apprendre le créole ou simplement discuter en préparant un repas. François Perlier a filmé les membres de Voukoum, y compris les jours de "déboulé" où ils font revivre les masques et les chants inspirés des cultures africaines en jouant des rythmes qui entraînent la foule dans une transe collective. Son film transmet cette énergie et donne envie de descendre dans la rue au son des tambours.
  • 20.30 : Cocktail dînatoire (sous réserve des mesures sanitaires en vigueur)